Vous avez remarquez ? Je poste beaucoup moins.
Il m’arrive parfois de commencer à écrire un article pour finir par le mettre à la poubelle. J’avais même commencé une série de billets sur les séquelles que la PMA laisse dans une vie une fois que bébé est là où il y a de quoi dire pourtant mais c’était trop sombre, trop noir… Je n’en peux plus de remuer tout ça alors que je ne vais pas bien et c’est justement pour ça que je manque d’entrain, d’énergie (malgré les « un an » du Plumeau qui approche) et d’enthousiasme.
Un vrai passage à vide…
J’ai voulu me remettre à écrire par ailleurs mais ça ne vient pas. Je pense que je suis juste trop épuisée moralement. Je manque de patience aussi envers ce Plumeau qui est épuisant par moment. Un matin, hypertendue, j’avais même envie de le jeter laisser à la crèche sans le bisou et le « à tout à l’heure mon bébé ». Il a dû le sentir que je n’étais pas qu’amour envers lui mais plutôt « dégages tu me fais chier ». Il s’est mis à pleurer dès que j’ai tourné les talons. Je l’ai pris dans mes bras. Je l’ai consolé mais il était inconsolable. Résultat, comme il a bien fallu que je parte, la puéricultrice est venue à mon secours. Je suis partie le cœur gros et la culpabilité au maximum. Et le soir j’ai esquivé comme jamais pour le récupérer beaucoup plus tôt…
Bref. Le moral c’est pas ça.
Je m’ennuie mais je n’ai envie de rien. Je n’ai aucune énergie. Ni volonté.
Je me contente de vivre comme une automate : se lever, s’occuper du lardon, l’emmener à la crèche, prendre les transports en commun (le même chemin chaque jour), s’assoir à mon bureau, travailler avec la démotivation à son maximum, regarder l’heure pour quitter son bureau, finir par esquiver plus tôt, reprendre les transports en commun en chemin inverse, récupérer le Plumeau à la crèche, écouter sa petite journée (quand est-ce qu’il mangé ? quoi ? A-t-il fait caca ? Passionnant…), aller chercher le pain avec lui dans la poussette, lui donner son bain, le nourrir, le coucher, la télévision et se coucher.
Mouais… Passionnante ma vie…
Moi c’est le même genre sans le boulot, je traîne tant que je mieux au lit, ensuite faut préparer les 2, aller à l’école, 2h45 avec juste la poupette puis course pour aller à l’école faire manger mon petit monde et les coller tous les 2 au lit le plus vite possible, si possible avant midi c’est le top, puis ramener le grand à l’école derrière la maison tant que la petite dort, puis 2h30 après faut y retourner… Et après c’est open bar jusqu’au dîner ! Enfin je veux dire cris, crises, énervement, etc. Et la pression retombe quand ils se couchent vers 20h/20h30
On avance car il faut bien, mais j’ai juste envie d’hiberner
On a quand même des vies de con je trouve mais en même temps on ne trouve aucune énergie pour la changer…
Voilà c’est exactement ça…
A se demander si à quoi ça sert d’être sur terre… C’est ça la vie ?
Oh ben ma Plume c’est pas top tout ça… c’est vrai qu’avec un ou des enfants on a beau dire que c’est que du bonheur, faut bien avouer qu’à certaines périodes le quotidien est super lourd…
Moi aussi j’ai eu une bonne déprime pour les mêmes raisons : « j’ai une vie de con, pourquoi on a fait des gosses » avec zéro énergie et zéro entrain et même pas le boulot pour me changer les idées.
Je pense qu’il faut prendre notre mal en patience et que l’énergie reviendra. On en a toutes eu marre de nos gosses et la PMA n’y change rien (sauf à y rajouter un peu plus de culpabilité, merci du voyage…), on les a toutes déposé un jour bien contente de se débarrasser, c’est pas grave, ça ne laissera pas de traces chez Plumeau t’inquiète !
Allez courage, bientôt tu verras tout ça d’un autre oeil. Et si ça passe pas (ça fait longtemps il me semble que ça va pas fort) va voir un psy pour vider un peu ton sac…
Gros bisous poulette
Le hic, c’est que le boulot ne me change pas les idées… Au lieu d’être une desesperate housewife je suis desesperate tout court lol
Gros bisous à toi et aux petits
Coucou, si ça peu te rassurer je ressens un peu la même chose que toi… surtout vis à vis du boulot, le manque de motivation et pas forcément le courage de chercher autre chose. Et puis la vie de famille, les désaccords concernant l’éducation, la fatigue d’enchainer une journée de travail, le trajet et devoir s’occuper de la poulette, du repas et du reste.
Concernant la PMA je crois qu’on ne sera jamais « guérit » les annonces de grossesse me font toujours aussi mal et pourtant je ne me vois pas avec un 2ème bébé pour le moment, il n’y a pas un jour où je ne pense pas à nos 3 pingouins et j’ai pas du tout envie de reprendre le chemin de la PMA… Bref, je te souhaite de remonter la pente très vite et de retrouver ton peps !
Oui la démotivation pour ce boulot (qui était déjà présente avant l’arrivée du Plumeau) mais aucun courage pour chercher ailleurs, et surtout, un manque de confiance dans mes capacités (je me sens trop nulle pour postuler) et ensuite les trajets, récupérer un Plumeau fatigué et surexcité donc pas forcément un moment sympa à vivre, ma mère qui m’a énormément déçue, bref, pleins de petites choses qui font que je n’arrive pas à apprécier ma vie. Et pourtant, globalement tout va bien. Bises
Y’a des fois où je me dis qu’on est vraiment dans Matrix, comme des robots à créer « du vent » à longueur de journée. En fait on est très enchaîné au quotidien : si tu arrêtes de bosser tu ne peux pas te payer la maison dans laquelle tu ne passes qu’en coup de vent parce que, justement, tu bosses pour la payer. Idem à chaque nouvelle charge qu’on se rajoute (ou qu’on subit) : on continue parce que se rebeller c’est tellement plus consommateur d’énergie… c’est moche, quand on en prend conscience.
Après, il faut savoir que cet état d’esprit c’est aussi lié à l’hiver qui arrive, avec une petite fatigue chronique, etc… finalement on se prend la tête à réfléchir sur le sens de la vie mais la nature a toujours le dessus : au bout d’un moment l’instinct animal prend le dessus, on a le regain d’énergie du printemps, l’été on se dore la pilule sans réfléchir avec une regain d’hormones, etc…
😉
Mais c’est exactement ça ! Matrix ! lol
J’ai quasiment toujours eu conscience qu’on nous faisait vivre comme des automates (la classe laborieuse qui bosse, paye les factures et les impôts et surtout qu’il ne faut pas qu’elle se pose trop de questions). Du coup, depuis quelques jours je me rebelle à ma manière : fini la course pour arriver 10min plus tôt au boulot ! je prends mon temps en marchant plutôt que de m’enfermer dans le métro tant qu’il fait beau. Je repars aussi plus tôt. Tanpis. Mais bon, je n’ai toujours pas d’inspiration et je ne vois surtout pas quoi faire pour changer de poste (ni de vocation, ni d’envie).
Comme tu le décris bien, c’est un cercle qui se répète et duquel il est difficile de sortir. J’espère que quand nos enfants seront grands on arrivera à voir ça différemment…
En attendant je suis au même stade de déprime que toi, mais je te souhaite d’en sortir vite. J’ai pas encore trouvé la sortie depuis 2 ans, et c’est pas à cause de l’hiver !!
Des bisous à vous
Quand ils seront grands faudra se presser pour les emmener à l’école et à la fin de la journée les récupérer et faire leur longues heures de devoir… Je n’ai vraiment pas hâte que Plumeau aille à l’école…
Bisous à vous aussi
Plumette tu déprimes grave j’ai l’impression
La vie que tu décris, c’est La vie de beaucoup de gens, normale et simple. Mais tout est façon de voir.
Et c’est une vie que beaucoup rêveraient d’avoir. Les autres c’est les autres, je suis d’accord
Et toi de quoi rêves tu ?
Si tu allais bien tu serais heureuse de récupérer ton fils et tu serais heureuse de préparer un petit dîner puis peut être de discuter ou de regarder un bon film avec ton homme ou de prendre un bon livre, un bain, ton roman en cours
Quoi qu’il en soit on a tous des passages à vide. Des impressions de vide.
mais si ça dure, ce n’est pas normal
Soit des choses ne te plaisent pas et tu essaies d’agir pour les changer, soit tu soignes ton moral et tu demandes de l’aide !
ne te laisse pas envahir par la mélancolie. Le ras le bol.
Car ta vie est unique. Précieuse. La maladie m’a appris ça
J’espère que tu vas retrouver le goût du quotidien. Même si le quotidien n’est pas toujours simple !
Bientôt un an alors ton petit bonhomme ? Une photo !!!
Bises
Je crois que je n’ai jamais apprécié la vie quotidienne en fait… J’ai l’impression de me transformer en petite fourmi automate…
Bises
Que faudrait il pour que ça change ?
Aucune idée… Travail à creuser
Joli mot de Mon Petit Trésor. La douceur du quotidien, j’espère en effet qu’elle est non loin pour toi. Des bises
Le quotidien à Paris est loin d’être doux… Bisous
C’est vrai que la vie parisienne peut être pesante. Et je me sentirais mieux loin de son agressivité. Heureusement il y a aussi de belles choses ! Si si !
Il y a les expos, les musées, les concerts, les magnifiques parcs etc. Ben moi, j’ai beaucoup visité les centres PMA…
Oh plume, serait ce le passage à vide des 1ans, l’automne… j’ai beaucoup de difficultés aussi en ce moment, je suis horrible avec mon mari. Fatiguée, agacée pour rien… On va se ressaisir.
Il y a un passage à vide pour les un an ? En tout cas, l’automne, l’heure d’ensoleillement (relatif) en moins joue sur mon moral mais… il n’y a pas que ça.
Bises
Et oui, nos bébés ont bientôt un an 😉
Je sais pas s’il y a un passage à vide pour les 1 ans mais à nous voir c’est à croire. Perso j’ai l’impression d’être enfermée depuis des années. Les arrêts à cause de mon bras, grossesse allongée, naissance en hiver…
oooohhhh bahdit donc cadeprime ici. cac ‘est à cause de l’automne… et si tu penses à l’anniv Et à Noel?? c’est joyeux tout ca!! allez courage!!! y’aura des jours meilleurs
ouais c’est l’automne mais pas que… je serais mieux à lézarder au soleil à une terrasse plutôt que de faire l’automate dans un univers tout gris.
La vie quotidienne, parfois difficile à vivre… En semaine, difficile d’y échapper, mais le week end?
Bises
Je crois que c’est normal d’avoir des phases de questionnement et de démotivation… Ca ira mieux au printemps…
en attendant tu devrais faire une cure de chocolat.
Bisous